Attaque sur un campus de l'Ohio : l’EI affirme que l’assaillant était un de ses "soldats"
Attaque sur un campus de l'Ohio : l’EI affirme que l’assaillant était un de ses "soldats"

Dernière modification : 30/11/2016
Un jeune homme a ouvert le feu lundi sur un campus de l'université de l'Ohio, aux États-Unis, faisant onze blessés. L’organisation État islamique a affirmé mardi que l’assaillant était l’un de ses "soldats".
L’organisation État islamique (EI) a affirmé mardi 29 novembre que l'assaillant qui a fait onze blessés lundi sur un campus de l'université de l'Ohio , dans le nord des États-Unis, était l’un de ses "soldats".
Le jeune homme, qui a été abattu par la police, a "mené son opération en réponse aux appels à cibler les citoyens de pays de la coalition internationale" qui combat les jihadistes en Irak et en Syrie, a indiqué une "source" anonyme à l'agence Amaq, citée par SITE, le centre américain de surveillance des sites jihadistes.
Abdul Razak Ali Artan, identifié comme un étudiant d'origine somalienne de l'établissement visé, a blessé lundi matin onze personnes dont une grièvement, en percutant un groupe de piétons en voiture, avant de sortir de son véhicule pour agresser les passants armé d'un couteau de boucher.
Les autorités pensent d'ailleurs que l'étudiant en troisième année de gestion logistique s'est imbibé de la propagande terroriste, selon CNN, qui cite des sources anonymes.
Andrew Thomas, le responsable du centre médical de l'université de l'Ohio où certains des blessés de la veille ont été pris en charge, a expliqué que les cours ont repris à l'université et seuls trois des onze blessés sont toujours hospitalisés.
Plusieurs attaques par le passé
Avec la publication d'Amaq mardi sur la messagerie sécurisée Telegram, l'EI revendique une nouvelle attaque inspirée par son idéologie et sa stratégie d'incitation à l'acte solitaire.
L'étudiant, selon plusieurs médias américains, avait ainsi proféré des menaces contre les États-Unis sur Facebook peu avant son passage à l'acte.
L'EI a revendiqué par le passé plusieurs attaques ou attentats sur le sol américain, dont les auteurs avaient des liens plus ou moins évidents avec l'organisation jihadistes.
L'attaque la plus récente, et la plus semblable à celle de lundi, s'est déroulée mi-septembre dans un centre commercial du Minnesota. Elle avait été menée par un Américain d'origine somalienne "radicalisé", qui avait blessé au couteau dix personnes.
Trois mois plus tôt, en juin, un Américain d'origine afghane avait ouvert le feu dans une boîte de nuit gay d'Orlando, en Floride, perpétrant la pire attaque "terroriste" depuis le 11-septembre 2001 : 49 morts. L'organisation jihadiste avait là aussi revendiqué l'attaque.
Début décembre 2015, un Américain et sa femme pakistanaise avaient ouvert le feu lors d'un repas de Noël à San Bernardino, en Californie, faisant 14 morts.
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