Portrait de docteur : Karsten Rasim

Vous êtes ici : Accueil université > La recherche > Formation des Docteurs > Portraits de docteurs et de doctorants

• FORMATION DES DOCTEURS
  • Les Ecoles Doctorales et le Collège Doctoral
  • Itinéraire du doctorant
  • La Cérémonie des Docteurs
  • Portraits de docteurs et de doctorants
  • Habilitation à Diriger des Recherches

Portrait de docteur : Karsten Rasim

A- A+ Aa

Allemand, Karsten suit la plus grande partie de son cursus à Dresde, en Saxe. Déjà plus intéressé par les sciences physiques que par le reste, c'est là qu'il passe l'Abitur, l'équivalent du baccalauréat, avec des spécialisations en physique. Très jeune déjà, à 17 ans, il mène un stage dans un institut des matériaux, dans le cadre d'un projet extrascolaire. à l'époque, cette thématique est déjà très en vogue, on parle notamment beaucoup de nanotechnologies.

Ce qui l'intéresse particulièrement sont les aspects plus fondamentaux de la physique. Vont suivre plusieurs diplômes universitaires dans les sciences des matériaux, notamment un master à Dresde consacré à "l'étude théorique de la dissociation de NH3 (ammoniac) sur des surfaces de métaux précieux".

C'est au cours de ce master qu'il fait fortuitement une rencontre qui va le motiver à poursuivre ses études à Nantes. De fait, au cours d'un stage au sein de l'entreprise Bosch à Stuttgart, il fait la connaissance d'un groupe d'étudiantes françaises de l'école polytechnique de l'Université de Nantes en mobilité dans cette entreprise. Il découvre à cette occasion l'existence de l'Institut des matériaux de l'Université de Nantes (IMN) qui travaille sur une thématique qui l'intéresse grandement, celle des piles à combustibles.

Maîtrisant déjà assez bien le français, il décide de tenter sa chance et de poser sa candidature pour une thèse au sein de ce prestigieux laboratoire. Il est admis et obtient de surcroît de pouvoir travailler dans le même temps dans le centre de recherche et développement d'EDF à Moret-sur-Loing où il pourra appuyer ses travaux sur de très puissants centres de calculs.

Et demain ?

La thèse terminée, Karsten est retourné en Allemagne où il est actuellement en post-doctorat dans un institut berlinois. Dans ce cadre, il poursuit l'étude des matériaux. Ses travaux portent sur l'effet thermoélectrique qui permet d'utiliser de la "chaleur de perte" (par exemple dans des moteurs de combustion) en la transformant directement en électricité, une approche qui pourra augmenter le rendement de n'importe quel processus produisant la chaleur.

Dans cet objectif, il continue de s'appuyer sur de la modélisation numérique des matériaux qui représente une voie de recherche très prometteuse et riche de développements récents. Compte tenu de la situation de la recherche en Allemagne "où le concept du chercheur à vie n'existe quasiment plus", Karsten pense éventuellement, pour l'avenir, postuler pour un poste de chercheur en France. S'il ne sait pas encore où, Karsten a néanmoins une certitude : il restera dans le domaine de la recherche. "Il y a encore tant de choses à découvrir, surtout dans mon domaine où les applications peuvent être très nombreuses."

"Il y a encore tant de choses à découvrir, surtout dans mon domaine où les applications peuvent être très nombreuses."

A savoir

Titre de la thèse : Conductivité protonique et structures locales par simulations ab initio d'oxydes utilisés comme électrolyte dans des piles à combustibles
Directeur : Florent Boucher
Ecole doctorale de rattachement : Matière, molécules, matériaux en Pays de la Loire (3MPL)
Laboratoires de recherche : Institut des matériaux Jean Rouxel (IMN) - UMR_C 6502 Université de Nantes / CNRS - EDF R&D, Moret-sur-Loing

Mis