Le voyage de Béyoncé à Cuba critiqué
Le voyage de Béyoncé à Cuba critiqué
- 7 avril 2013

Deux députés républicains américains veulent savoir si la chanteuse super-star Beyoncé et son mari, le rappeur Jay-Z, ont eu la permission du gouvernement de voyager à Cuba la semaine dernière, malgré l'embargo économique.
Dans une lettre adressé vendredi à Adam Szubin, directeur du Bureau de contrôle des avoirs étrangers du Trésor américain, les représentants Ileana Ros-Lehtinen et Mario Diaz-Balart ont demandé des informations sur le type d'autorisation que la chanteuse et son mari avaient obtenu avant de se rendre à Cuba.
Les deux représentants sont des élus de la Floride où vit une importante communauté d'exilés cubains.
Ils rappellent dans cette lettre que "la loi américaine interdit expressément l'autorisation de transactions financières pour les activités touristiques à Cuba".
Toute infraction est passible d'une amende voire d'une peine de prison.
Beyoncé et Jay-Z, qui sont venus célébrer leur cinq années de mariage, ont fait sensation jeudi, lors d'une promenade dans les rues du centre historique de La Havane, où s'étaient massés des centaines de fans.
Après la visite de la cathédrale, le couple a déjeuné dans un restaurant à proximité.
En application de l'embargo contre Cuba instauré en 1962, après l'arrivée au pouvoir de Fidel Castro, les citoyens américains ne peuvent pas se rendre sur l'île et y dépenser de l'argent sans une autorisation spéciale du gouvernement.
Néanmoins, des milliers d'Américains se rendent chaque année à Cuba sans la permission officielle, souvent en passant par des pays tiers.
Ces infractions sont rarement poursuivies.
Lors de son premier mandat, le président Barack Obama a assoupli les restrictions à se rendre à Cuba notamment pour les échanges universitaires, culturels et confessionnels.
Beyoncé qui est une fervente sympathisante de Barack Obama, a aidé à recueillir des fonds pour sa campagne de réélection en 2012.
Elle avait chanté l'hymne national américain lors de l'investiture du président Obama en janvier.
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