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Jeux paralympiques: le rêve assouvi de Nabil Guesdoun en basket fauteuil Par Farid Achache Publié le 13-09-2016 Modifié le 13-09-2016 à 23:02 media Nabil Guedoun à Rio. Page Facebook de Nabil Guedoun Qualifiée pour la première fois aux Jeux paralympiques en basket fauteuil, l’Algérie avait dans ses rangs Nabil Guedoun, qui joue en France au Cannet, et qui est en Vert depuis 22 ans. A Rio au Brésil, il a concrétisé un rêve, même si son équipe n’a pas pesé sur les matches de poules avec aucune victoire. De notre envoyé spécial à Rio, Le commun des mortels aurait le tournis. Nabil Guedoun secoue son fauteuil dans tous les sens, à une vitesse affolante, au point de se retrouver parfois le nez par terre et les roues en l’air. Il faut dire que l’Algérien est habitué à virevolter depuis l’âge de 14 ans, lorsqu’il a découvert le basket fauteuil à Boufarik, à 35 kilomètres d’Alger. Ce n'est peut-être pas un hasard si c'est dans cette même ville qu'a été inventé l'Orangina, la fameuse boisson à base d’orange qu’il faut aussi secouer avant de déguster. Marié à une athlète de fauteuil basket ! Le sport fait à ce point partie de la vie de Nabil Guedoun que c'est par lui qu'il a atterri en France, il y a maintenant douze années. Il voulait pratiquer sa discipline au plus haut niveau. Il y a même rencontré son épouse, Florence Doumesch-Guedoun, aussi joueuse de basket fauteuil, qui n’a pas été retenue pour l’aventure brésilienne avec les Bleues. Ensemble, ils ont un petit garçon âgé de six ans, Medhi. A 19 ans, Nabil Guedoun intègre l’équipe nationale pour ne plus la quitter. Vingt années plus tard, il vit son rêve. A plusieurs reprises, l’équipe nationale algérienne va manquer la qualification aux Paralympiques. « Nous sommes là pour la première fois et nous savourons. Nous avons perdu les trois premiers matches, nous n’avons pas le niveau international », raconte le champion d’Afrique alors qu’il venait de perdre face à la Mannschaft (41-97). « La plupart des joueurs de l’équipe évoluent en Algérie et par rapport au championnat Allemand, il y a un sacré écart », avance-t-il. Vingt-deux ans en équipe nationale L’Algérie n’a finalement remporté aucun match en phase de poules et sort du tournoi avec un zéro pointé. « On est là pour appendre, mais surtout pour faire plaisir à tout le monde. Cela fait 22 ans que je joue avec l’équipe nationale d’Algérie et j’attendais ça avec impatience », dit celui qui ne se voyait pas faire un autre sport. Pour arriver à Rio, Nabil Guedoun a travaillé tous les jours et n’a « rien lâché », comme ont coutume de dire les sportifs. Mais dans sa bouche, ces propos anodins ont une autre résonnance. Au Cannet, dans le sud de la France, avec l’équipe des Hornets, il s’entraîne cinq fois par semaine. Il raconte que depuis 2008 il s’est très peu reposé entre les activités avec son club et l’équipe d’Algérie. Champion de France, il participe aussi à la Coupe d’Europe. Mais les Paralympiques, resteront la cerise sur le gâteau, « le truc qui enchante votre vie ». Dès qu’il le peut, Nabil Guedoun essaye de faire part de son expérience dans les hôpitaux ou les écoles. Et la prochaine fois qu’il prendra la parole, ce père de famille timide et discret aura bien des choses à raconter. Quitte à bien secouer son auditoire. CHRONOLOGIE ET CHIFFRES CLÉS

Jeux paralympiques: le rêve assouvi de Nabil Guesdoun en basket fauteuil

mediaNabil Guedoun à Rio.Page Facebook de Nabil Guedoun
Qualifiée pour la première fois aux Jeux paralympiques en basket fauteuil, l’Algérie avait dans ses rangs Nabil Guedoun, qui joue en France au Cannet, et qui est en Vert depuis 22 ans. A Rio au Brésil, il a concrétisé un rêve, même si son équipe n’a pas pesé sur les matches de poules avec aucune victoire.
De notre envoyé spécial à Rio,
Le commun des mortels aurait le tournis. Nabil Guedoun secoue son fauteuil dans tous les sens, à une vitesse affolante, au point de se retrouver parfois le nez par terre et les roues en l’air. Il faut dire que l’Algérien est habitué à virevolter depuis l’âge de 14 ans, lorsqu’il a découvert le basket fauteuil à Boufarik, à 35 kilomètres d’Alger. Ce n'est peut-être pas un hasard si c'est dans cette même ville qu'a été inventé l'Orangina, la fameuse boisson à base d’orange qu’il faut aussi secouer avant de déguster.
Marié à une athlète de fauteuil basket !
Le sport fait à ce point partie de la vie de Nabil Guedoun que c'est par lui qu'il a atterri en France, il y a maintenant douze années. Il voulait pratiquer sa discipline au plus haut niveau. Il y a même rencontré son épouse, Florence Doumesch-Guedoun, aussi joueuse de basket fauteuil, qui n’a pas été retenue pour l’aventure brésilienne avec les Bleues. Ensemble, ils ont un petit garçon âgé de six ans, Medhi.
A 19 ans, Nabil Guedoun intègre l’équipe nationale pour ne plus la quitter. Vingt années plus tard, il vit son rêve. A plusieurs reprises, l’équipe nationale algérienne va manquer la qualification aux Paralympiques. « Nous sommes là pour la première fois et nous savourons. Nous avons perdu les trois premiers matches, nous n’avons pas le niveau international », raconte le champion d’Afrique alors qu’il venait de perdre face à la Mannschaft (41-97). « La plupart des joueurs de l’équipe évoluent en Algérie et par rapport au championnat Allemand, il y a un sacré écart », avance-t-il.
Vingt-deux ans en équipe nationale
L’Algérie n’a finalement remporté aucun match en phase de poules et sort du tournoi avec un zéro pointé. « On est là pour appendre, mais surtout pour faire plaisir à tout le monde. Cela fait 22 ans que je joue avec l’équipe nationale d’Algérie et j’attendais ça avec impatience », dit celui qui ne se voyait pas faire un autre sport.
Pour arriver à Rio, Nabil Guedoun a travaillé tous les jours et n’a « rien lâché », comme ont coutume de dire les sportifs. Mais dans sa bouche, ces propos anodins ont une autre résonnance. Au Cannet, dans le sud de la France, avec l’équipe des Hornets, il s’entraîne cinq fois par semaine. Il raconte que depuis 2008 il s’est très peu reposé entre les activités avec son club et l’équipe d’Algérie.
Champion de France, il participe aussi à la Coupe d’Europe. Mais les Paralympiques, resteront la cerise sur le gâteau, « le truc qui enchante votre vie ». Dès qu’il le peut, Nabil Guedoun essaye de faire part de son expérience dans les hôpitaux ou les écoles. Et la prochaine fois qu’il prendra la parole, ce père de famille timide et discret aura bien des choses à raconter. Quitte à bien secouer son auditoire.
CHRONOLOGIE ET CHIFFRES CLÉS

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